Fin mai 2021, faisant écho à la campagne internationale Stop silence Haïti, le Parlement européen a adopté une résolution d’urgence sur la situation politique, sociale et humanitaire en Haïti.
Depuis, la situation s’est encore aggravée, avec la montée en puissance des bandes armées et l’assassinat du président haïtien Jovenel Moïse, le 7 juillet 2021. Haïti s’enfonce tous les jours un peu plus dans une crise multiforme. L’insécurité a explosé et s’est généralisée, plus de 40% de la population souffre de la faim, l’impunité règne, et un gouvernement, sans légitimité, opère comme si de rien n’était. Mais, la communauté internationale poursuit la même stratégie, qui a pourtant échoué.
De son côté, la société civile haïtienne, qui n’a cessé de manifesté depuis 2018, a convergé, fin août 2021, autour d’un programme prônant une « transition de rupture ».
Ce webinaire a été l’occasion de confronter les points de vue des organisations haïtiennes, de l’Union européenne et de la société civile en Europe.
La discussion a abordé les modalités de cette « transition de rupture » et la politique européenne vis-à-vis d’Haïti.
Avec :
- Rosy Auguste Ducena, (Avocate Défenseure des Droits Humains, Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH))
- Magali Comeau Denis (Membre du bureau de suivi de l’accord Montana, comédienne et ancienne ministre de la culture)
- Vélina Charlier (groupe anticorruption Nou pap dòmi)
- Sylvie Tabesse (cheffe de la délégation de l’UE en Haïti)
- Animé par : Caroline Roose (députée européenne Verts/ALE) et Frédéric Thomas (Centre tricontinental, CETRI)