Riches de leur connaissance du terrain et de la littérature des Frères musulmans, les auteurs révèlent le divorce entre leur projet d’un État islamique mondial et des sociétés caractérisées par leur attachement à l’État-nation. Ils montrent que leur incapacité à s’adapter aux mutations sociales est caractéristique de la confrérie : une organisation sectaire, puissante et disciplinée mais sans élites, compétences ni imagination. En analysant leur échec, ce livre nourrit le débat interne à l’islam et à l’islamisme, et suggère qu’une révolution culturelle des sociétés musulmanes est possible.
Une publication de Sarah Ben Néfissa et Pierre Vermeren, à retrouver ici.