Le privilège de « penser climat » et de se mobiliser pour lui est inégalement réparti entre le Nord et le Sud. Entre les émissions d’opulence des riches et les émissions de survie des pauvres, l’histoire du capitalisme et de l’exploitation coloniale enfante aujourd’hui l’hégémonie technoscientifique du « climat global » à sauver, et son inverse, le climato-scepticisme. L’urgence écologique est celle des favorisés et pas de ses premières victimes.
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