Après l’assassinat du président haïtien, des élections sont prévues en septembre. La société civile n’en veut pas car elles seraient illégitimes. Elle réclame une transition menée par une Conférence nationale.
Douze jours après l’assassinat du président Jovenel Moïse, Haïti continue à se débattre dans une crise totale. Le chef de l’État était certes considéré comme illégitime et corrompu par une large partie de la population, mais les circonstances extrêmement confuses de sa mise à mort, avec l’implication de mercenaires colombiens et des complicités à Miami, sont un indicateur supplémentaire de l’état de déliquescence politique, moral et sécuritaire du pays.