Article de Véronique Kiesel paru dans Le Soir, qui reprend les analyses de Frédéric Thomas, chercheur au CETRI, sur la situation en Haïti.
Le 12 janvier 2010, un puissant tremblement de terre ravageait le sud de Haïti : au moins 200.000 morts, des centaines de milliers de blessés. De nombreux Haïtiens ont tenté de surmonter l’horreur et de donner un sens à ce désastre : n’était-ce pas l’occasion de reconstruire Haïti en mieux ? Hélas, l’aide n’a pas permis de rendre le pays moins vulnérable. Et les élites haïtiennes n’ont en rien modifié leur comportement de prédateurs malhonnêtes et égoïstes. Mais un immense mouvement de protestation citoyenne est né en août 2018.
1 - Où est passé l’argent promis après la catastrophe ?
Émus par les images de désolation, de nombreux pays s’étaient engagés à financer la reconstruction. Mais sur les 10 milliards de dollars promis, une grande partie n’a jamais été déboursée. (...)
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