Le théologien de la libération n’est pas un intellectuel en chambre, confiné dans les bibliothèques et les salles de lecture, soucieux de rigueur académique, à l’abri des conflits actuels.
Et il ne peut écrire sur la théologie de la libération sans une véritable insertion dans la réalité, parce que le point de départ de cette théologie n’est pas son esprit supposé illuminé, mais la pratique pastorale de communautés chrétiennes pauvres, impliquées dans la cause de la libération populaire.
En effet, la théologie de la libération n’existe pas sans lien avec sa source, la pratique libératrice des communautés chrétiennes opprimées du tiers-monde.