Sous la démonstration de force des gangs armés et leur usage d’une rhétorique antigouvernementale ne se cache aucun projet politique. Ce n’est pas une guerre des gangs contre le gouvernement, mais bien une guerre du gouvernement et des gangs contre la population qui n’a de cesse de résister. Ces derniers événements confirment la faillite du premier ministre, Ariel Henry, et, par extension, celle de la communauté internationale qui le soutient avec obstination.
Frédéric Thomas (CETRI) analyse la situation dans les médias internationaux :
France Culture :
Les enjeux internationaux - Haïti aux prises des gangs : la menace de la “guerre civile”
L’Humanité :
En Haïti, le gouvernement illégal décrète l’état d’urgence
(Article de Benjamin König)
La Libre Belgique :
Haïti : “Sans le soutien de Washington, le régime d’Ariel Henry s’effondrerait en 24 heures”
(Article de Suzy Wolfarth)
La Croix :
Violences en Haïti : faut-il envoyer une force internationale ?
Haïti : should we send an international force ?
Haïti : les gangs se lancent à l’assaut de l’État
(Article d’Olivier Tallès)
« Le pouvoir a utilisé [les gangs] contre les manifestations populaires de 2018. L’insécurité a permis de casser le mouvement social. Ces groupes armés sont puissants du fait de l’impunité dont ils jouissent, même s’ils gagnent en puissance et en autonomie »
RFI :
Appels sur l’actualité (8’53)
TV5 Monde :
Le 64’ : Haïti, le chaos (9’39)
RTBF :
Journal de 19h30 (20’40)
Radio Classique :
Le journal de 8h00 (4’45)
Huffington Post :
Crise en Haïti : comment les gangs armés s’emparent du pays et le plongent dans le chaos
(Article de Sarafina Spautz)
RTS :
En Haïti, une spirale de violence ancrée dans des décennies d’instabilité
(Article de Francesca Argiroffo/Isabel Ares)