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APRÈS LA VICTOIRE DE JAVIER MILEI, L’ARGENTINE AU RISQUE DE L’INCERTITUDE

Élu le 19 novembre 2023 au second tour de l’élection présidentielle argentine avec 55,65% des voix (14,5 millions d’électeurs) à la tête de sa formation La Libertad avanza (« La liberté avance »), Javier Milei est devenu, depuis le 10 décembre 2023, et pour un mandat de quatre ans, le douzième président de l’Argentine (le huitième élu) depuis la restauration de la démocratie dans le pays en 1983.

Face à lui, représentant le camp péroniste sortant du gouvernement Alberto Fernandez/Cristina Kirchner (centre gauche), l’ancien ministre de l’Économie Sergio Massa (Union por la Patria - « Union pour la patrie ») a obtenu 44,35% des voix (environ 11,6 millions d’électeurs) dans le contexte d’une participation de plus de 76%.

Tonitruant et exubérant, volontiers provocateur et transgressif - parfois même messianique -, impulsif et clivant, celui qui aime à se définir comme un « libertarien » (prônant un libéralisme radical, notamment en matière économique) et un « anarcho-capitaliste » (militant pour la disparition tendancielle de l’État2) mobilise autour de sa personnalité nombre d’analyses et d’observations médiatiques depuis l’entame de sa marche vers le pouvoir.

Mais désormais investi à la tête de l’État de la troisième puissance sud-américaine (membre fondatrice du G 20), quel est le projet politique, économique et géopolitique porté par Javier Milei pour l’Argentine ?

Lire la note d’analyse de Christophe Ventura, directeur de recherche à l’IRIS


Les opinions exprimées et les arguments avancés dans cet article demeurent l'entière responsabilité de l'auteur-e et ne reflètent pas nécessairement ceux du CETRI.


Eleições Argentina - Comício Milei.
Photo : Mídia NINJA/Flickr CC.